1. |
L'envers de la nuit
03:40
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Les vitres de la ville
Sont d'immenses miroirs
Qui tiennent nos reflets
Dans des prisons de verre
Les foules versatiles
Le long des boulevards
Me coupent le souffle et
J'étouffe dans leurs chaires
Les yeux décillés
Les épaules saillantes
Elle joue l'ombre croissante
Ou l'éclair de beauté
Des amours finissantes
Toujours recommencées
Resserre un peu l'étreinte
Pour l'émoi pour la fièvre
Il n'y a pas si long
De ta coupe à mes lèvres
Quand les bleus enfuis
Débordent de tes yeux
L'envers de la nuit
Est tatoué de feu
La ville est une fabrique
De regrets de baisers
De cheveux emmêlés
Entre des murs de briques
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2. |
L'allure des croisières
03:09
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Quand je ne saurais plus écrire
Je saurais toujours embrasser
La belle hôtesse avec les yeux
Pris aux dentelles de ses rêves
La fille serrure à l’orchidée
La fille des grands lacs gelés
Le désir la beauté taillés
Dans un pan très bleu du grand ciel
L'amour ou l'allure des croisières
Des brunes parties en fumée
Beautés bleutées dans le soleil
Qui passent comme des comètes
Elle n'a d'yeux que pour la lumière
Et les vareuses océans
Qui tombent des ponts supérieurs
Et qui recouvrent les tourments
Il pleut des fleurs d’hydrocarbures
Il pleut des pointes de crayons
Dans le sillage des avions
Elle n'a d'yeux que pour la lumière
Elle vend des parfums détaxés
Des verres de cognac en plastique
Et puis des ondées passagères
À des paroliers sans musiques
L'amour ou l'allure des croisières
Elle n'a d'yeux que pour la lumière
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